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Non au démantèlement de la Sécurité Sociale
19/10/2010 13:09
En ce nouveau jour de grève contre la réforme des retraites du gouvernement, une prise de recul s’impose. N’y-a-t-il pas une forme de logique derrière toutes les réformes successives de notre système de protection sociale ?
Toujours moins de prestations
Bien sûr, les déficits des comptes sociaux imposent de prendre des mesures. A première vue, le choix est binaire : soit une augmentation des cotisations pour financer les prestations qui ne le sont plus, soit une réduction des dépenses, à travers une réduction des remboursements ou des pensions. Etant donnés le poids relativement élevé des prélèvements en France et de l’impact de la hausse des cotisations sociales sur l’emploi, la deuxième solution est privilégiée.
Mais, assez naturellement, cette baisse continue des prestations a de lourdes conséquences pour les Français, qui se retrouvent alors contraints d’avoir recours à des mutuelles (dont les tarifs explosent) pour obtenir une couverture suffisante de leurs dépenses de santé ou d’épargner davantage pour leurs vieux jours. En effet, avec la persistance d’un chômage de masse, le principal effet de la réforme actuelle sera de réduire des pensions pourtant déjà pas forcément élevées…
Vers une lente privatisation et un système à deux vitesses ?
Le processus en cours depuis au moins vingt-cinq ans est assez pervers. Nous assistons lentement mais sûrement à une privatisation de notre système de protection sociale avec une réduction progressive des risques mutualisés au niveau de la collectivité et une croissance inexorable de la couverture par un secteur privé, dont on voit tous les travers aux Etats-Unis (explosion des coûts pour une efficacité discutable et exclusion des plus pauvres).
Le pire est que tant la majorité actuelle que les socialistes ou les syndicats ont contribué à ce progressif et insidieux démantèlement de notre Sécurité Sociale. La persistance des déficits représente en elle-même le plus gros danger pour notre système. En effet, elle impose sans cesse des coupes dans les prestations qui finissent inévitablement par ouvrir des boulevards pour les systèmes d’assurance privés ravis de combler les défaillances de notre Sécu, comme Malakoff Médéric.
L’alternative républicaine
Mais que faire dans la situation actuelle ? Il est évident que si l’on reste dans la logique qui a présidé au dernier quart de siècle, l’équation semble insoluble et nous allons assister à une lente mais certaine dérive vers un système comparable à celui des Etats-Unis. C’est pourquoi il est essentiel d’assurer un financement solide pour notre système de protection sociale et qui ne finisse pas par couper la branche sur laquelle il est assis (pénaliser l’emploi en le rendant trop cher).
C’est pourquoi je crois que la solution d’une Cotisation Sociale sur la Valeur Ajoutée est la bonne voie pour l’avenir, surtout en période de chômage de masse. L’ensemble de la collectivité contribuerait alors à notre système de protection sociale, de même que tous les produits, locaux comme importés. Nous supprimerions ainsi cette paradoxale prime aux produits importées et cette taxe sur nos exportations, qui étouffent nos entreprises et pénalisent également l’emploi.
Depuis un quart de siècle, la seule réponse des hommes politiques au déséquilibre financier de la Sécurité Sociale est un rabotage progressif des droits qui provoque une lente privatisation de notre système de protection sociale. Il serait temps de réfléchir de manière différente.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Communiqué
19/10/2010 11:32
DLR 14ème circonscription du Pas de Calais tenait à faire part de son émotion et apporte son soutien à la municipalité de Noyelles Godault, suite à la dégradation de son monument aux morts. Au-delà de l’atteinte faite à la commune, c’est à toute
la Nation que ces « barbares » s’en sont pris. Ils ont ainsi salit le sacrifice de toute une génération qui sont morts pour la défense de nos liberté. Il ont violé notre devoir de mémoire collective et entaché notre souvenir pour ces milliers d’hommes « morts pour
la France ».
DLR14ème circonscription souhaite que l’enquête permette de retrouver au plus vite les auteurs de cet acte imbécile et qu’ils soient sévèrement punis !
Le comité de circonscription
Commentaire de Foutu (23/10/2010 18:32) :
Une société où l'on ne respecte même plus les morts est une société
foutue !
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La politique du pire
18/10/2010 23:58
A mesure que la situation se durcit dans notre pays avec des conséquences lourdes en terme économique, social et politique, on ne peut que s’interroger, pour ne pas dire s’offusquer, de voir le Président et son gouvernement prendre un malin et malsain plaisir à jeter de l’huile sur le feu.
Comme si, en fin de compte, pour restaurer sa popularité, Nicolas Sarkozy ne comptait plus que sur l’existence de troubles mécontentant la majorité silencieuse et la conduisant à devenir une sorte de recours.
Mais n’est pas de Gaulle qui veut.
Le gouvernement ne comprend pas que s’il y a autant de manifestants, si la base déborde les leaders syndicaux, si 20% des électeurs de droite soutiennent le mouvement, c’est bien parce qu’ils condamnent tous non seulement la politique menée mais l’arrogance et le mépris du peuple qui l’accompagnent.
Pourquoi en effet, si le Président tenait tant à faire adopter sa réforme des retraites s’emploierait-t-il systématiquement à fermer la porte aux mains tendues des uns ou des autres ? Quand la CFDT propose de conserver la retraite à taux plein à 65 ans comme beaucoup de leaders politiques l’ont demandé (François Bayrou, Dominique de Villepin et moi-même), pourquoi le Président et le Premier Ministre ne saisissent-t-ils pas l’occasion ?
Faut-il être vraiment inconscient pour, la veille des manifestations, dire avec arrogance : « cela ne changera rien ». De même, comment laisser Eric Woerth qui ment systématiquement sur l’affaire Bettencourt et dont la proximité avec les puissances d’argent est un fait avéré, demeurer ministre des Affaires Sociales ?
En vérité, le Président, son Premier Ministre et son gouvernement jouent la crise car ils croient pouvoir en profiter sans imaginer la profondeur de la colère populaire qui gronde.
Cette affaire des retraites est aussi explosive car, pour la première fois, le gouvernement présente l’addition aux Français d’une politique économique suicidaire, que ces derniers n’ont jamais approuvée mais dont ils ne voyaient pas jusqu’à maintenant les conséquences douloureuses.
Le Parti socialiste et les syndicats critiquent cette réforme mais ils ne veulent pas non plus voir davantage, comme l’UMP, les causes de l’échec, les causes du chômage de masse. En acceptant la soumission de notre pays à des instances supranationales qui maintiennent l’euro surévalué, qui imposent un libre échange déloyal, qui détricotent tous les services publics.
Le vrai débat, bien sûr, devrait concerner cette politique car le choix est très simple aujourd’hui. Soit ils la poursuivent, et après la réforme des retraites il faudra passer à la réforme de la Sécurité Sociale, puis à celle du droit du travail, puis à celle des minima sociaux, soit nous libérons la France de ses contraintes artificielles, grâce à la sortie de l’euro, à l’investissement dans l’avenir et à notre propre voie de développement.
NDA
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Quand le FMI flingue la BCE et Jacques Attali
17/10/2010 20:45
C’est le discours dominant des élites politico-économiques : il faut réduire les déficits pour relancer la croissance. Jean-Claude Trichet et Jacques Attali dans le rapport de sa commission reprennent en chœur cet argument… que le FMI vient de démonter, comme le rapporte The Economist.
Une remise en cause des arguments néolibéraux
Il faut reconnaître à l’hebdomadaire anglais une belle rigueur intellectuelle pour remettre en cause cette idée véhiculée par la plupart des néolibéraux, selon laquelle la baisse des déficits produirait davantage de croissance du fait du surcroît de confiance que la rigueur procurerait. En effet, pour eux, trop de déficits impliquent une future hausse des impôts qui poussent les acteurs économiques à restreindre leur consommation et leurs investissements, limitant ainsi la croissance.
Comme toutes les constructions intellectuelles des néolibéraux, les arguments ont une certaine logique. Mais comme très souvent, cette logique apparemment imparable se heurte sur le mur des réalités. C’est ce que démontrent des études de personnes pourtant peu susceptibles d’hostilité systématique à l’égard du libéralisme. The Economist détaille ainsi les résultats d’une étude de deux économistes de Harvard, confirmée par une autre du FMI.
Moins de déficit, c’est moins de croissance, à court terme
Ils ont étudié plus d’une centaine de consolidation fiscale (amélioration du solde primaire du budget d’au moins 1.5% du PIB) dans les pays riches. Les conclusions sont sans appel : un ajustement fiscal de 1% du PIB provoque dans les deux ans une baisse du PIB de 0.5%, une baisse de la demande intérieure de 1%, une augmentation du chômage de 0.3 point, et, du fait de la baisse consécutive des taux d’intérêt et de la monnaie, une progression de 0.5% des exportations.
Le FMI souligne également qu’en cas d’impossibilité de baisse des taux d’intérêt (comme c’est le cas en Europe du fait de leur très faible niveau), alors l’effet est deux fois plus important. Enfin, il souligne que dans un environnement où tous les pays engagent la même politique, les effets pourraient être démultipliés. The Economist conclut : « beaucoup de gens pensent que la consolidation fiscale est un plus à long terme. Mais penser qu’elle est indolore à court terme est une erreur ».
Ce que cela signifie pour l’Europe
D’ailleurs, cela est parfaitement illustré par l’impact des plans d’austérité sur les économies grecques et irlandaises. La très forte baisse de leur PIB montre bien les conséquences de ces plans. Cette étude démontre aussi les dangers majeurs apportés par l’euro, à savoir que les pays de la zone ne peuvent même pas compter sur une dépréciation de leur monnaie pour amortir les effets de la crise, contrairement à ce qui se passe classiquement dans les pays qui mènent une politique d’austérité.
Bref, tout ceci démontre que l’Europe s’enferme elle-même dans un cul de sac économique où l’austérité budgétaire plombe une croissance déjà anémique, ce qui contribue à alourdir plus encore le poids de la dette, renforçant ainsi le besoin d’austérité. L’Europe est entrée dans un cercle vicieux d’austérité dont la logique est similaire à celle qui préside à la réforme des retraites ou même au rapport Attali qui met la réduction des déficits comme un préalable à tout.
En réalité, comme l’avait bien compris Keynes, le préalable à tout est une reprise de la croissance et une lutte acharnée contre le chômage, par tous les moyens possibles. C’est ainsi que nous remettrons les finances publiques en ordre, pas en appliquant une austérité qui va aggraver le mal.
Laurent Pinsolle
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Un Week - end sur Hénin Beaumont 5
17/10/2010 19:06
1ère journée qualificative de natation UFOLEP avec le club Nautique héninois.
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